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Alcatel Espace de 1993 à 1998 d'Espace à Space

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1.7 - LE SITE DE CANDIE DE 1993 à 1998

Durant cette période, l’activité d’ALCATEL ESPACE a augmenté d’une façon importante, ce qui a entraîné une demande sans cesse accrue de moyens logistiques, et tout particulièrement un besoin de surfaces complémentaires, que ce soit en termes de bureaux, de laboratoires, de salles blanches pour la fabrication et pour l’intégration.

 Bien évidemment quand on parle de nouveaux locaux, il fallait aussi que ceux-ci soient équipés et meublés de façon adéquate. Par ailleurs, si il fallait loger de nouveaux effectifs sur le site, il convenait également de mettre à leur disposition des parkings, de servir davantage de repas, d’agrandir les locaux du Comité d’Entreprise, de créer de nouvelles salles de réunion, etc...

 Bref c’est vraiment le site industriel de CANDIE qui devait changer de dimension.

 

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1.7.1 - L’époque des PRE-FABRIQUES

Très rapidement il est apparu, que cette évolution allait demander des investissements très importants. Les premières réalisations ont dues être prises en charge par les budgets des années en cours, vu l’acuité de la « crise du logement », il convenait de trouver une solution très rapidement, c’est à dire qu’il n’était pas envisageable d’attendre des mois pour étudier des projets de constructions avec dépôt de permis, dossier d’architecte, etc…

La solution qui s’est donc imposée, était celle des bâtiments préfabriqués. Une consultation a donc été lancée vers les fabricants de ce type de matériel, avec le souci d’échapper à la banale cabane de chantier, les futurs occupants étant malgré tout supposés s’y installer, pensait-on à cette époque, pour 1 à 2 ans tout au plus, et donc y affronter la rigueur de l’hiver et la canicule estivale. Mais au-delà de cet aspect, il y avait d’autres paramètres à prendre en compte pour assurer l’adaptabilité aux besoins : la modularité et la flexibilité, tout en restant dans du matériel standard pour des raisons évidentes de coût. Enfin le paramètre essentiel restait bien sûr le délai de livraison et de mise en œuvre.

Le choix s’est donc porté sur une société de Vendée, qui s’est révélée répondre à tous les points ci-dessus, et en particulier a démontré une grande maîtrise dans la phase de mise en place. L’infrastructure au sol demandée par le fournisseur était relativement simple et vite réalisée par nos soins, les modules pré-cablés dans l’usine de fabrication arrivaient selon l’ordre d’assemblage déterminé d’après les plans d’implantation que nous avions définis en commun, et les blocs se juxtaposaient, se superposaient comme un « Lego géant ».

C’est ainsi que s’est installée, dans un temps minimum, la première extension du Bâtiment E, qui venait se raccorder par des sas sur la façade du bâtiment en dur existant. Cette extension a ensuite été continuée, jusqu’à former un vrai bâtiment carré à deux niveaux avec patio central, tout à fait dans le style des autres bâtiments en dur du site.

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1.7.2 - L’évolution du site de CANDIE

Mais cette solution de préfabriqués ne pouvait s’étendre à l’infini, et les besoins s’affirmant au fil des mois, il fallait envisager à nouveau un changement de dimension.

 De ce fait la procédure prenait une autre direction, en effet si la mise en place pour une durée limitée de préfabriqués pour faire face à la charge engendrée par un projet pouvait être prise en compte sur place, l’évolution en profondeur du site et la construction de nouveaux bâtiments en dur ne pouvait se concevoir qu’en liaison étroite avec la Direction Générale d’Alcatel à Paris, déjà propriétaire de l’immobilier, et seule apte à donner les autorisations de programmes avec les budgets appropriés.

 Une nouvelle phase s’est donc enclenchée, avec d’une part toujours des solutions provisoires qui s’imposaient pour parer aux besoins les plus urgents, et d’autre part la mise en place d’un plan pluriannuel basé sur l’évolution des besoins en adéquation avec les plans de charge. Ce plan a mis en évidence les nécessités de réalisations, avec leur planification souhaitée dans le temps, et c’est sur cette base qu’ont été définies les divers projets.

 Il a été mis en place une cellule de suivi de ces projets, comprenant outre les Services Généraux du site, un cabinet d’architectes toulousains, la société d’ingénierie de l'immobilier du Groupe Alcatel, chargée par la Direction Générale de la supervision technique et financière.

Dés la phase d’élaboration de ce plan pluriannuel, il est apparu l’absolue nécessité d’un outil performant de gestion des surfaces du site. Ceci a donc conduit à la mise en place d’un logiciel CAO + Base de données, qui a permis rapidement de sortir des implantations par bâtiment, accompagnées de listes des occupants et des récapitulatifs des surfaces occupées par chaque service. En même temps cet outil nous sortait les plans du site dans les différentes hypothèses de travail, et permettait de réaliser des simulations des implantations dans de futures constructions.

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1.7.3 - Les nouveaux bâtiments

Pour lancer de nouvelles constructions, il fallait disposer de suffisamment de terrains. Or à l’origine de l’installation du site de Candie, au début des années 80, les terrains nécessaires avaient été cédés par la Ville de Toulouse, et une parcelle de vignes s’étendant jusqu’au Chemin de la Saudrune était restée exploitée par la Régie dépendant de la Mairie, avec promesse d’utilisation future éventuelle. Les contraintes de notre plan d’extension, nous ont montré que même avec cette parcelle, on ne pourrait pas aboutir.

Une phase de négociations s’est donc engagée avec les services gérant le foncier à la Mairie de Toulouse, et en collaboration avec la Régie Agricole exploitant les vignes voisines, pour aboutir au déblocage de la première parcelle, puis à la vente à Alcatel d’une autre parcelle située de l’autre côté du Chemin de la Saudrune.

 Ces acquisitions nous ont amené à lancer les bases du plan de site étendu avec les voies de circulation, la réalisation d’un tunnel sous le Chemin de la Saudrune (nécessitant la mise en place d’une déviation provisoire le temps des travaux sur la nouvelle parcelle acquise) de façon à assurer la communication avec les futurs bâtiments. Simultanément des discussions se déroulaient avec les Services de la Circulation à la Mairie, pour définir la réalisation d’un rond-point avec une nouvelle sortie du site d’Alcatel au carrefour de la Route de Seysses, du Chemin de la Saudrune et du Chemin de Tucaut, en même temps que la cession d’une bande de terrain le long de la Route de Seysses en vue de son aménagement et élargissement par les Services de la Voirie.

 Dans le même chapitre il fallait aussi régler le problème d’un accès sur la Route de Seysses, dans la prévision de la construction du nouveau bâtiment Réception, de manière à en permettre l’accès aux camions sans rentrer dans l’enceinte principale du site, et aussi sans couper le flot de circulation pour des raisons évidentes de sécurité. Dès lors le rond-point permettant aux véhicules venant de Toulouse de faire demi-tour s’imposait doublement. Un petit écueil technique est alors apparu eu égards aux 5 voies entrantes et aux rayons de courbures à respecter : le rond-point ne pouvait être dans l’axe de la Route de Seysses ! dans le déport il était nécessaire de céder le coin du terrain, et le tracé définitif des clôtures a été mis sur le papier.

 

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1.7.4 - Le Bâtiment F

Pour résoudre de façon durable la crise du logement, il a été décidé d’étudier la construction d’un grand bâtiment. Mais très vite il est apparu qu’on serait limité par la proximité de la Base de Francazal, le contact a donc été établi avec le commandement de la Base et comme avec tous les services de la Ville de Toulouse, une coopération très cordiale s’est établie. La hauteur maximale de notre bâtiment et son implantation ont été définis pour respecter les normes de « non-aedificandi » en fonction de la distance à l’axe de la piste d’atterrissage. De ce fait le bâtiment F a été défini à quatre niveaux.

Tout s’est ensuite enchaîné très vite avec l’étude d’une « cellule de base » servant de trame, dans laquelle ont été pris en compte la surface optimum d’un bureau incluant le mobilier des postes de travail, les rangements, les circulations, mais aussi les éléments de la construction tels que la trame des poteaux, les portées des poutres et des dalles de béton pré-contraint, les dimensions standards des châssis de fenêtres et des éléments de cloisons, le tout avec l’obligation de concilier les impératifs techniques et les prix de revient. Dès que le gros œuvre a été suffisamment avancé, le second œuvre a été réalisé sur cette cellule témoin installé au rez-de-chaussée pour valider les solutions.

Bien entendu une des charges de travail des plus importantes a été la rédaction des cahiers des charges et des documents de consultations des entreprises, la détermination pour chaque corps de métier des listes d’entreprises qui seraient consultées. Puis se déroulèrent la phase des consultations, les ouvertures des soumissions, l’analyse des offres par les différents spécialistes, les commissions de choix et les rapports de dépouillement, enfin la passation des marchés. On ne soulignera jamais assez la cohésion de toutes les équipes et leur implication qui ont été la clé de la réussite.

 

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1.8  Principaux accords   à suivre...

 
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1.8  Principaux accords   à suivre...

 

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1.8  Principaux accords   à suivre...

 
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