Vous êtes ici: § 2.14 page 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Suite...
2.1 Commercial2.2 Études et développement, les brevets
2.3 Systèmes et projets
2.4 Les lignes de produits
2.4.1Les antennes
2.4.2 ?
2.4.3 ?
2.x.x ...2.5 Fabrication, sous-traitance, essaimage
2.6 Intégration
2.7 Essais
2.8 Qualité - la certification ISO 9001
2.9 Achats
2.10 Finances, contrôle de Gestion, administration des affaires
2.11 Informatique
2.11.1 industrielle
2.11.2 de conception2.12 Communication
2.13 Ressource humaines
La première fonction du Laboratoire de physico-chimie est la caractérisation (mesure des propriétés) des nouveaux matériaux et assemblages pour le compte des technologues lors de la conception des nouvelles technologies pour les futurs équipements. Les moyens uniques dont il dispose sont naturellement utilisés pour effectuer certaines mesures et essais pour le compte du contrôle d’entrée (achats de matières et matériaux) ou du contrôle fabrication (pièces et assemblages). Enfin son troisième rôle fondamental est la participation aux expertises technologiques en cas de problème de non-conformité aux spécifications, de pollution, d’accident, à tous les stades depuis la conception jusqu’à la livraison des produits finis. Comme on le voit, il s’agit de fonctions opérationnelles qui ont déterminé le rattachement du laboratoire au Service Technologie plutôt qu’à la Qualité où il était à l’origine.
Le laboratoire a été placé sous la responsabilité de Dominique MATHELIN à Meudon en 1977, puis à Toulouse jusqu’à 1992, et d’Elvire LELIEVRE par la suite.
Les moyens du laboratoire pour remplir ses fonctions sont des appareils spécifiques (destructifs pour la plupart) utilisés par du personnel formé aux techniques des mesures et analyses physiques et de chimiques.
Il est à noter que toutes les fois que possible, les appareils pour les contrôles courants de fabrication (systématiques et non destructifs) sont mis dans les ateliers, à leur libre disposition, pour éviter les files d’attente et réagir instantanément à toute anomalie. A titre d’exemples les contrôles dimensionnels d’usinage sont effectués dans l’atelier de mécanique, les contrôles des bains et des épaisseurs de dépôts dans l’atelier de galvanoplastie, les contrôles visuels sous binoculaire dans les ateliers de câblage tout comme certains contrôles particuliers dans l’atelier de fabrication des hybrides tels que l’herméticité des boîtiers et l’absence de particules ou débris libres dans les boîtiers.
Le laboratoire de physico-chimie est équipé de machines d’essais de traction, de compression, de flexion et de cisaillement pour la mesure des propriétés mécaniques des matériaux : module de Youg, limite élastique, charge et allongement à la rupture, raideur.
Le laboratoire dispose aussi des moyens de mesure de leurs caractéristiques thermiques. Il s’agit de la mesure du coefficient de dilatation thermique sur des échantillons de quelques mm3, à l’aide d’un dilatomètre différentiel fonctionnant entre 150 et 600°C. Il s’agit aussi, à l’aide d’un calorimètre, de la détermination du point de fusion d’une brasure ou du point de transition vitreuse d’une colle pour optimiser son cycle de polymérisation.
Les observations des surfaces sont faites à l’aide de microscopes optiques plus puissants que les binoculaires des ateliers. Les examens en profondeur sont réalisés, soit sur des coupes métallographiques (contrôle destructif comportant enrobage, sciage, polissage et nettoyage chimique de la pièce suivi d’un examen sous microscope), soit sur des clichés réalisés dans une cabine de radiographie aux rayons X (contrôle non destructif).
Par ailleurs un spectromètre infra rouge permet l’identification des produits organiques utilisés en fabrication
En raison des besoins de miniaturisation des circuits la nécessité de moyens plus puissants s’est imposée, dont en particulier des microscopes électroniques à balayage (MEB) équipés de dispositifs de microanalyse X. Ces appareils permettent l’observation des surfaces avec des grossissements très supérieurs à la limite des microscopes optiques et aussi de déterminer la composition qualitative et (sous certaines conditions) quantitative des éléments chimiques du matériau observé.
Des progrès sont aussi apparus nécessaires pour réduire les des coûts et des délais. Ainsi la chambre photographique à clichés argentiques, associée à la source de radiographie X, est désormais remplacée par un système de télévision pour une exploitation instantanée. Par la suite l’image obtenue est numérisée pour une transmission immédiate.
Toutefois, le système de radiographie X ne permet pas de déceler certaines microfissures ou délaminations internes. Ce problème est désormais résolu par l’emploi d’un microscope acoustique à balayage (MAB) pour, par exemple, par exemple le contrôle (non destructif) des brasages des puces de puissance sur fond de boîtier à haute conductibilité thermique (opaque aux rayons X).
Tous ces appareils très sensibles nécessitent un sol parfaitement stable. C’est pour cela qu’à Meudon, comme à Toulouse, le laboratoire a été installé dans les sous-sols des bâtiments où les salles aveugles, en éclairage artificiel permanent, sont peu agréables à vivre malgré toutes les précautions prises pour capter à la source toutes les vapeurs dégagées et les évacuer à l’aide de hottes aspirantes. Comme le sous-sol de l’usine de Toulouse est seulement à demi enterré, il a été possible de pratiquer des ouvertures sans mettre en danger la solidité du bâtiment, à la satisfaction du personnel. Ce sous-sol étant très vaste et peu occupé, il a été facile d’y regrouper toutes les étuves encombrantes nécessaires aux divers essais de durée de vie et de la tenue climatique des échantillons d’étude ou de qualification pour le compte des technologues (vieillissement accéléré, fatigue aux cycles thermiques et sensibilité à humidité). La gestion de ces essais est la quatrième fonction du laboratoire.
Enfin le laboratoire est responsable du choix et de l’acquisition des moyens spécifiques nécessaires à la réalisation des mesures et essais qui lui sont confiés. Il en assure la maintenance et l’étalonnage en liaison avec les fournisseurs.
Le laboratoire de physico-chimie dispose de beaucoup de moyens, mais pas de tous. Certains feraient double emploi avec ceux déjà existants dans l’usine et d’autres sont très spéciaux peu employés ne sont pas amortissables. Ainsi les essais de tenue en fatigue mécanique (vibrations) sont sous-traités au service d’Essais Mécaniques des produits finis. De même la mesure du taux d’humidité résiduelle dans les boîtiers hybrides finis est sous-traitée à l’extérieur.
En raison des besoins de miniaturisation des circuits la nécessité de moyens plus puissants s’est imposée, dont en particulier des microscopes électroniques à balayage (MEB) équipés de dispositifs de microanalyse X. Ces appareils permettent l’observation des surfaces avec des grossissements très supérieurs à la limite des microscopes optiques et aussi de déterminer la composition qualitative et (sous certaines conditions) quantitative des éléments chimiques du matériau observé.
4
Des progrès sont aussi apparus nécessaires pour réduire les des coûts et des délais. Ainsi la chambre photographique à clichés argentiques, associée à la source de radiographie X, est désormais remplacée par un système de télévision pour une exploitation instantanée. Par la suite l’image obtenue est numérisée pour une transmission immédiate.
Toutefois, le système de radiographie X ne permet pas de déceler certaines microfissures ou délaminations internes. Ce problème est désormais résolu par l’emploi d’un microscope acoustique à balayage (MAB) pour, par exemple, par exemple le contrôle (non destructif) des brasages des puces de puissance sur fond de boîtier à haute conductibilité thermique (opaque aux rayons X).
Tous ces appareils très sensibles nécessitent un sol parfaitement stable. C’est pour cela qu’à Meudon, comme à Toulouse, le laboratoire a été installé dans les sous-sols des bâtiments où les salles aveugles, en éclairage artificiel permanent, sont peu agréables à vivre malgré toutes les précautions prises pour capter à la source toutes les vapeurs dégagées et les évacuer à l’aide de hottes aspirantes. Comme le sous-sol de l’usine de Toulouse est seulement à demi enterré, il a été possible de pratiquer des ouvertures sans mettre en danger la solidité du bâtiment, à la satisfaction du personnel. Ce sous-sol étant très vaste et peu occupé, il a été facile d’y regrouper toutes les étuves encombrantes nécessaires aux divers essais de durée de vie et de la tenue climatique des échantillons d’étude ou de qualification pour le compte des technologues (vieillissement accéléré, fatigue aux cycles thermiques et sensibilité à humidité). La gestion de ces essais est la quatrième fonction du laboratoire.
Enfin le laboratoire est responsable du choix et de l’acquisition des moyens spécifiques nécessaires à la réalisation des mesures et essais qui lui sont confiés. Il en assure la maintenance et l’étalonnage en liaison avec les fournisseurs.
Le laboratoire de physico-chimie dispose de beaucoup de moyens, mais pas de tous. Certains feraient double emploi avec ceux déjà existants dans l’usine et d’autres sont très spéciaux peu employés ne sont pas amortissables. Ainsi les essais de tenue en fatigue mécanique (vibrations) sont sous-traités au service d’Essais Mécaniques des produits finis. De même la mesure du taux d’humidité résiduelle dans les boîtiers hybrides finis est sous-traitée à l’extérieur.
5
En raison des besoins de miniaturisation des circuits la nécessité de moyens plus puissants s’est imposée, dont en particulier des microscopes électroniques à balayage (MEB) équipés de dispositifs de microanalyse X. Ces appareils permettent l’observation des surfaces avec des grossissements très supérieurs à la limite des microscopes optiques et aussi de déterminer la composition qualitative et (sous certaines conditions) quantitative des éléments chimiques du matériau observé.
Des progrès sont aussi apparus nécessaires pour réduire les des coûts et des délais. Ainsi la chambre photographique à clichés argentiques, associée à la source de radiographie X, est désormais remplacée par un système de télévision pour une exploitation instantanée. Par la suite l’image obtenue est numérisée pour une transmission immédiate.
Toutefois, le système de radiographie X ne permet pas de déceler certaines microfissures ou délaminations internes. Ce problème est désormais résolu par l’emploi d’un microscope acoustique à balayage (MAB) pour, par exemple, par exemple le contrôle (non destructif) des brasages des puces de puissance sur fond de boîtier à haute conductibilité thermique (opaque aux rayons X).
Tous ces appareils très sensibles nécessitent un sol parfaitement stable. C’est pour cela qu’à Meudon, comme à Toulouse, le laboratoire a été installé dans les sous-sols des bâtiments où les salles aveugles, en éclairage artificiel permanent, sont peu agréables à vivre malgré toutes les précautions prises pour capter à la source toutes les vapeurs dégagées et les évacuer à l’aide de hottes aspirantes. Comme le sous-sol de l’usine de Toulouse est seulement à demi enterré, il a été possible de pratiquer des ouvertures sans mettre en danger la solidité du bâtiment, à la satisfaction du personnel. Ce sous-sol étant très vaste et peu occupé, il a été facile d’y regrouper toutes les étuves encombrantes nécessaires aux divers essais de durée de vie et de la tenue climatique des échantillons d’étude ou de qualification pour le compte des technologues (vieillissement accéléré, fatigue aux cycles thermiques et sensibilité à humidité). La gestion de ces essais est la quatrième fonction du laboratoire.
Enfin le laboratoire est responsable du choix et de l’acquisition des moyens spécifiques nécessaires à la réalisation des mesures et essais qui lui sont confiés. Il en assure la maintenance et l’étalonnage en liaison avec les fournisseurs.
Le laboratoire de physico-chimie dispose de beaucoup de moyens, mais pas de tous. Certains feraient double emploi avec ceux déjà existants dans l’usine et d’autres sont très spéciaux peu employés ne sont pas amortissables. Ainsi les essais de tenue en fatigue mécanique (vibrations) sont sous-traités au service d’Essais Mécaniques des produits finis. De même la mesure du taux d’humidité résiduelle dans les boîtiers hybrides finis est sous-traitée à l’extérieur.
En raison des besoins de miniaturisation des circuits la nécessité de moyens plus puissants s’est imposée, dont en particulier des microscopes électroniques à balayage (MEB) équipés de dispositifs de microanalyse X. Ces appareils permettent l’observation des surfaces avec des grossissements très supérieurs à la limite des microscopes optiques et aussi de déterminer la composition qualitative et (sous certaines conditions) quantitative des éléments chimiques du matériau observé.
Des progrès sont aussi apparus nécessaires pour réduire les des coûts et des délais. Ainsi la chambre photographique à clichés argentiques, associée à la source de radiographie X, est désormais remplacée par un système de télévision pour une exploitation instantanée. Par la suite l’image obtenue est numérisée pour une transmission immédiate.
Toutefois, le système de radiographie X ne permet pas de déceler certaines microfissures ou délaminations internes. Ce problème est désormais résolu par l’emploi d’un microscope acoustique à balayage (MAB) pour, par exemple, par exemple le contrôle (non destructif) des brasages des puces de puissance sur fond de boîtier à haute conductibilité thermique (opaque aux rayons X).
Tous ces appareils très sensibles nécessitent un sol parfaitement stable. C’est pour cela qu’à Meudon, comme à Toulouse, le laboratoire a été installé dans les sous-sols des bâtiments où les salles aveugles, en éclairage artificiel permanent, sont peu agréables à vivre malgré toutes les précautions prises pour capter à la source toutes les vapeurs dégagées et les évacuer à l’aide de hottes aspirantes. Comme le sous-sol de l’usine de Toulouse est seulement à demi enterré, il a été possible de pratiquer des ouvertures sans mettre en danger la solidité du bâtiment, à la satisfaction du personnel. Ce sous-sol étant très vaste et peu occupé, il a été facile d’y regrouper toutes les étuves encombrantes nécessaires aux divers essais de durée de vie et de la tenue climatique des échantillons d’étude ou de qualification pour le compte des technologues (vieillissement accéléré, fatigue aux cycles thermiques et sensibilité à humidité). La gestion de ces essais est la quatrième fonction du laboratoire.
Enfin le laboratoire est responsable du choix et de l’acquisition des moyens spécifiques nécessaires à la réalisation des mesures et essais qui lui sont confiés. Il en assure la maintenance et l’étalonnage en liaison avec les fournisseurs.
Le laboratoire de physico-chimie dispose de beaucoup de moyens, mais pas de tous. Certains feraient double emploi avec ceux déjà existants dans l’usine et d’autres sont très spéciaux peu employés ne sont pas amortissables. Ainsi les essais de tenue en fatigue mécanique (vibrations) sont sous-traités au service d’Essais Mécaniques des produits finis. De même la mesure du taux d’humidité résiduelle dans les boîtiers hybrides finis est sous-traitée à l’extérieur.
Ce labo, comment a t-il vécu le temps qui passe?
Francis précise:
C'est à partir de l’année 2000 que la charge de travail a chuté dans tous les services. Et, pour éviter la perte de l'expertise acquise et la dispersion de son personnel qualifié, le laboratoire s’est vu confier une autre activité pour laquelle il disposait des moyens et la compétence. Il a désormais la charge des DPA (analyses physiques destructives) des composants achetés, jusque là sous-traitées.
La partie technologi n'a pas subit le même sort!
Hélas non précise Francis.
En effet, pour les mêmes raisons de baisse de charge le service technologie a été supprimé. Les technologues ont été répartis entre les Laboratoires d’Etudes des équipements pour la recherche des nouveaux procédés et matériaux et le Service Méthode de la fabrication pour leur industrialisation.
Le laboratoire de physico-chimie a été rattaché aux achats de composants.